Ebranlé

Je ne pensais pas avoir à écrire sur mon activité professionnelle tout de suite.

Tout se passe bien dans l’ensemble : beaucoup de travail, à l’heure actuelle et en perspective; mais des dossiers qui avancent, des nouvelles procédures qui se mettent correctement en place, un dialogue et une coopération retrouvée avec un de mes collaborateurs… bref, j’avance confiant, plein d’énergie et d’envie.

Et une petite phrase anodine, lancée par mon directeur au cours d’une conversation improvisée, vient tout ébranler… je crois d’abord avoir mal entendu, je lui demande si je l’ai bien compris. Il confirme… J’encaisse. Devant lui seulement, parce qu’à l’intérieur les questions fusent.

J’apprends donc qu’une de mes collègues, avec le même statut, et qui était il ya encore deux ou trois ans au même niveau que moi (mais je finis par penser que c’est ce qu’on a voulu me faire croire), s’est vu promue à un niveau de rémunération beaucoup plus élevé à la fin de l’année dernière, en dérogation aux usages communément admis dans la société. En soi, l’information ne me gêne pas, je suis même plutôt content pour elle parce qu’elle bosse beaucoup. Mais là où le bât blesse, c’est que ça m’a tout l’air d’être une mise en chantier d’une évolution plus importante : le directeur qui part à la fin de l’année, son adjointe qui ne supporte pas la personne qui va remplacer le directeur (envisagerait-t-elle de partir ?), le fait que cette promotion soit pour le moins inhabituelle dans son importance (du moins si je pars d’une bonne base) et qu’elle se fasse en catimini… Y aura t-il plus de départs que prévu et les jeux seraient-ils faits d’avance ? Et quelle perspective reste t-il aux autres (en l’occurence, moi, vous l’aurez compris) ? Vous allez me dire : « rester à ta place »… oui et vous aurez raison. Mon attitude est certainement bien naïve de penser que tous pourraient avoir la même chance d’évoluer. Mais qui a dit que ça me convenait ?!… 👿

Difficile de garder une attitude sereine, intelligente et raisonnable dans ce contexte. Il faut que j’en sache plus…